Des titres Goncourt en bataille dérangée
A l’âge de 8 ans seulement, j’étais orpheline. Mes parents ont été assassinés alors que je passais Trois jours chez ma tante. Ce drame les guettait plus ou moins, car les idées de mon père étaient bien arrêtées. En effet, je suis la seule et unique fille du quatrième roi de Monaco. A l’âge où les petites filles jouaient à des jeux de société ou aux poupées, moi je jouais avec une couronne, celle que j’étais censée porter constamment. Celle-ci était bien trop grande pour ma petite tête d’enfant, alors Les Rêveuses comme je les surnommais, ne cessaient de me répéter «Tiens ferme ta couronne». Ces deux petites femmes têtes en l’air s’occupaient de moi, de mes cheveux, de mes vêtements, de mon apparence en général.
Mon passé de princesse de Monaco était derrière moi car j’étais devenue reine, mais surtout j’étais l’héritière de toutes Nos richesses. Ma garde avait été accordée à ma tante jusqu’à ma majorité, une jeune femme mais déjà veuve, depuis La Disparition de Josef Mengele , son mari. Nos vies n’étaient en rien palpitantes, nous suivions L’Ordre du jour qui nous était en quelques sortes imposé. Depuis la mort de mes parents, l’ambiance dans le château était inexistante, à croire qu’elle s’était violemment envolée avec leur âmes. Ce quotidien ennuyeux me suivit jusqu’à mes dix sept ans. Jusqu’au jour où je me rendis à un bal avec ma tante, où je fis la rencontre d’un homme, Un certain M. Piekielny, qui devint un an plus tard mon mari. Ce mariage était arrangé, mais cela ne nous posait aucun problème car nous étions tombés follement amoureux l’un de l’autre. A l’issue de ce mariage, nous avons vécu les cinq plus belles années de nos vies, ensemble, mais la maladie stoppa notre bonheur en tuant l’homme que j’aimais éperdument.
A partir de ce moment, je me résignais à croire que j’avais un don, un art en moi, L’Art de perdre les gens que j’aimais.
Eugénie M
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