Trop de détails tuent le détail
Les Rêveuses de Frédéric Verger est une oeuvre écrite dans un style classique mais " classe ". Néanmoins, on a tendance à se perdre dans une multiplication de détails et d'interminables descriptions qui m'ont rappelé le roman de Patrick Süskind, Le Parfum. La lecture nous paraît longue et on tombe vite dans l'ennui malgré un style précis et poétique contenant de nombreuses métaphores.
Que raconte ce roman ? Peter Siderman, un jeune Allemand qui s'est engagé dans l'armée française, échange sa plaque militaire avec celle d'un mort. Cette usurpation d'identité le conduit en Lorraine dans une famille qu'il ne connaît pas, auprès d'une mère qui feint l'ignorance. Malgré la misère auprès de cette famille d'aristocrates, Peter a soif de vivre et fait tout pour cacher sa véritable identité : celle d'un Juif allemand, détail essentiel quand on sait que l'histoire se passe en 1940 en Lorraine durant la Seconde Guerre Mondiale.
Bien que ce roman ne m'ait pas touché, on se pose une question : que sommes-nous prêts à faire pour survivre ?
Achille
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