Achille à l'assaut du Goncourt des Lycéens

Achille à l'assaut du Goncourt des Lycéens

Souvenir

 

Je me souviens de ce jour de printemps. Ma demi-sœur, Bakhita, et moi avions pour Ordre du Jour, comme aime dire ma mère, de prendre le train pour Niels, une petite commune du Nord de la France. Nous profitions de nos quelques semaines de vacances pour passer Trois jours chez ma tante dont nous sommes toutes deux très proches. Nous étions prêtes à monter dans le train lorsqu'un officier nommé Summer procéda à un contrôle d'identité. Ce qui était compréhensible suite à La disparition de Josef Mengele et d'autres partisans nazis après la chute d'Hitler. Je me mis à paniquer. Mais où pouvaient bien être mes papiers? J'ai toujours eu ce talent, cet Art de perdre absolument tout, ma demi-sœur ne peut pas me juger : elle a toujours la tête dans les nuages. Je souris à cette pensée. Ma famille avait pour habitude quand nous étions enfant de nous appeler Les Rêveuses. Ce surnom venait d'Un certain M. Piekielny, ancien soldat, qui nous gardait de temps à autre. Enfants, nous nous déguisions en Reines, vêtues des ses panamas et de ses vestes bien trop grandes. J'avais  posé mon chapeau quelques minutes ; un jeune garçon, qui était connu pour être le petit délinquant du village, passa et vola mon panama sans que je m'en aperçusse. Quand je m'en rendis compte, je fondis en larmes. Les mots prononcés par l'ancien soldat ont marqué mon esprit innocent comme un coup de Serpe : "Mes petites rêveuses, apprenez que l'Homme est Un loup pour l'homme, qu'il ne montre aucune merci envers ses prochains, il est vil et cruel. Alors Tiens ferme ta couronne ma fille, tiens tête". Ses mots marquèrent Nos Vies à jamais. Je repris mes papiers et nous prîmes le train nous amenant au 8 rue Taba-Taba, vers nos souvenirs d'enfance, Nos Richesses inoubliables.

Victorine

 



16/09/2017
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